lundi 23 août 2010

Les produits islamiques

Un grand succès pour les produit Islamique qui ne cesse d’augmenté et font objet d’intérêt de la part des banquiers, à Luxembourg. Un nombre croissant d’investisseurs, musulmans ou non musulmans, opte pour ces produits vu que c’est les principes édictés par la Shari’ah pour les uns, et pour les autres c’est une alternatives à d’autres investissements iraqi. Ils permettent aux banques d’augmenter leur volume d’actifs sous gestion, et aussi d’optimiser la gestion de leur fonds propres. En outre, la politique de produit constituent un complément intéressant aux produits monétaires et obligataires dans le cadre d’une gestion de portefeuille diversifiée.

la finance islamique a plusieurs définitions. L’Islam stipule simplement que tout musulman doit vivre en accord avec la Shari’ah. Autrement dit, c’est elle qui indique ce qui est acceptable ou pas en terme de comportement dans la vie musulmane et inclut partiellement l’activité économique et commerciale.

Les principales interdictions dans la Shari’ah sont :

-Le prêt à intérêts, considéré comme de l’usure (Al-Riba) : L’Islam encourage le profit mais interdit le paiement d’intérêts. Le profit symbolise la création d’une valeur ajoutée par l’utilisation d’actifs productifs, tandis que les intérêts représentent un coût qui est dû quelle que soit l’issue de l’entreprise.

-Le principe de justice sociale qui suppose que l’emprunteur et le prêteur partagent de façon équitable aussi bien les gains que les pertes, et que le processus de création et de distribution des richesses dans l’économie est représentatif de la productivité réelle.

-Le hasard (Al-Gharar) reprend les activités qui ont un élément d’incertitude ou d’ambiguïté. Dans un échange commercial, il se réfère à une tromperie ou à une ignorance sur l’objet du contrat. La vente « Gharar » est celle où il y a incertitude quant à l’objet, sa quantité ou s’il sera possible de livrer ou non. Le ‘gharar’ est considéré comme normal dans une transaction s’il n’est pas excessif et si son impact sur l’économie ou la société est minimal. Il est par contre interdit s’il affecte la légalité d’une transaction.

-La spéculation (Al-Maysir) est interdite car elle divertit les individus d’activités productives et favorise éventuellement l’accumulation de richesses sans effort. Il est aussi considéré comme immoral que l’un fasse un profit au détriment d’un autre.

-Le profit certain (un prêteur devrait courir un risque pour toucher des intérêts en fonction du succès incertain de l’investissement final).

-L’investissement non éthique (alcool, armement, prostitution, casinos…) les interdits liés à l’Islam.

Les produits islamiques et le management islamique représentent une classe d’actifs qui peu attirer les investisseurs à la recherche d’investissements éthiques ou socialement responsables. En outre, la Shari’ah a établi un cadre définissant clairement les relations légales et contractuelles en matière commerciale.

Les contrats de prêt, les plus usités, sont les suivants :

-La Mourabaha :est un contrat de vente au prix de revient majoré d’une marge bénéficiaire connue et convenue à l’avance entre l’acheteur et le vendeur. La Banque intervient en qualité de premier acheteur vis- à-vis du fournisseur et de revendeur à l’égard de l’acheteur donneur d’ordre (le client). La Banque achète la marchandise au comptant ou à crédit et la revend à crédit à son client moyennant une marge bénéficiaire convenue entre les deux parties. La Mourabaha est un mode de financement qui permet aux banques islamiques de financer les besoins d’exploitation de leurs clients que leurs investissements.

-L’Istisna’a : permet de financer l’acquisition d’un bien en cours de construction ou fabrication. C’est un contrat d’entreprise en vertu duquel une partie (Moustasni’i) demande à une autre (Sani’i) de lui fabriquer ou construire un ouvrage en contre parti d’une rémunération payable d’avance, de manière fractionnée ou à terme.la Banque Islamique peut revêtir l’aspect d’une opération triangulaire faisant intervenir, le Maître de l’ouvrage et l’Entrepreneur dans le cadre d’un double Istisna’a. L’Ijara est similaire à l’ Istisna’a mais s’apparente à une location avec option d’achat

-Moudaraba : l’investisseur fournit tous les capitaux requis pour financer le projet d’un ou plusieurs entrepreneurs privés. L’entrepreneur fournit les capacités de gestion pour le projet concerné, sur la base d’un partage pré-établi des profits sans que l’investisseur intervienne dans la gestion. Les pertes sont subies entièrement et uniquement par l’investisseur, l’entrepreneur ne perdant que la valeur de son travail et recevant des profits moindres.

-Moucharaka : l’entrepreneur et l’investisseur contribuent tous deux, à des degrés variables, au capital. Ils s’accordent sur le partage des bénéfices dans des proportions convenues à l’avance en fonction des risques. Les deux acteurs sont solidaires en cas de pertes.

Dans le cadre des ABS, les intérêts était connus et définis à l’avance pour l’investisseur, les Sukuk sont structurés de telle sorte que, les intérêts étant interdits par nature dans le Coran, l’investisseur court un risque de crédit et reçoit une part de profit au lieu d’un intérêt. Le premier Sukuk a été émis pour la première fois en 1998 par le groupe financier saoudien Albaraka, et le marché actuel des Sukuks dépasse les 10 milliards de dollars et évolue à un taux annuel de 90% (en 2003 le montant était de 1,9 milliards) touchant tous les pays du Moyen Orient (Bahreïn, Koweït, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Liban et Egypte).

La majorité des émissions ont été le fait d’emprunteurs souverains. Nous estimons que les société vont recourir dans le futur à cette source de financement et que le volume des émissions corporates va surpasser en 2006 le volume des émetteurs souverains. les actifs sont vendus par l’émetteur via un Fonds Commun de Créance (SPV) et prêtés en retour pendant la durée du placement. A l’échéance de l’emprunt, le bénéficiaire est sensé racheter les actifs sous-jacents et ainsi rembourser les investisseurs.

Les banques recherchent de plus en plus d’opportunités pour investir l’afflux de liquidités résultant de la géopolitique et du prix des matières énergétiques. Citibank a enregistré plus de 6 milliard de dollars en produits structurés islamiques sur les 9 dernières années. En avril 2004, le land de Saxe a été la première entité non musulmane à émettre un Sukuk qui a été souscrit à 60% au Moyen-Orient. Les entreprises européennes, qui ont des activités éthiques aux yeux du Coran, sont susceptibles également de recourir aux Sukuks pour élargir leur base d’investisseurs.

dimanche 13 juin 2010

Le marché des banques islamiques

La banque islamique est marginale, voire inexistante dans la plupart des pays arabe. L’Algérie, l’Irak, la Libye, le Yémen du sud et la Syrie interdisent la banque privée, conventionnelle ou islamique. Le Maroc ne l’a pas encore autorisée, et Arabie saoudite le géant Al Rajhi for Currency Exchange and commerce n’a obtenu cette autorisation qu’en
octobre 1987, après de longues négociations. Malgré l’éventail bancaire qui existe au Liban, aucune banque n’est islamique.
Cependant, dans le reste du monde arabe, le système bancaire privé islamique semble prendre pied de façon significative. En Égypte et au soudan, qui comprend presque la moitié de la population arabe du Moyen-Orient et de l’Afrique de nord, les banques islamiques se sont apparemment constituées une clientèle importante et leurs croissances semblent avoir été constante à Bahreïn, en Jordanie et au Koweït.

-Le golfe Persique (hors Iran)
Le marché phare de l’industrie financière islamique, avec deux tiers des actifs globaux, soit environ $280 milliards (y compris les fonds).
*Bahreïn se place comme le « hub » régional de la finance islamique.
*En Arabie, 90% de la nouvelle production bancaire retail est conforme à la Charia.
*Les banques islamiques leaders sont toutes basées dans le Golfe.
*Leur modèle s’exporte (en Asie, en Europe, en Afrique).

-L’Asie musulmane

*La Malaisie est au cœur du processus de croissance de la finance islamique dans la région. L’histoire a commencé en 1983: les régulateurs et les autorités politiques ont inauguré un canevas réglementaire spécifique aux banques islamiques et un objectif: 20% de parts de marché à l’horizon 2010. L’IFSB a son siège à Kuala Lumpur (KL).
*La Malaisie constitue le marché de sukuk le plus volumineux et le plus dynamique au monde, avec $66 milliards en stock, mais assez peu de sukuk cotés sur les marchés globaux. C’est essentiellement un marché de gré à gré.
*15 banques islamiques sont actives en Malaisie, dont 3 en provenance du Golfe.
*La dernière née est Islamic Bank of Asia, dont le siège est à Singapour. Les fonds propres au moment du lancement sont de $418 millions, dont 60% sont contrôlés par DBS Bank. Singapour se positionne comme un concurrent à KL.
*Autres: l’Indonésie est un marché potentiellement vaste mais peu dynamique; la Chine s’intéresse au phénomène; le Japon a annoncé que JBIC devrait émettre un sukuk en 2008.
*412 millions de Musulmans servis par 37 banques islamiques, gérant $18 milliards, soit une part de marché de moins de 8%.
*Le Soudan est le marché phare avec 22 banques islamiques et près de $10 milliards d’actifs conformes à la Charia.
*L’Afrique sub-saharienne accueille les banques islamiques de manière ouverte mais timide. Des émissions de sukuk souverains font sens dans la région. Le micro-crédit conforme à la Charia constitue une alternative intéressante.
*L’Afrique Australe adopte une approche plus pragmatique. L’Afrique du Sud et le Kenya ont déjà attiré des banques « communautaires ».
*Maurice et la Tanzanie sont des marchés prometteurs.

-La Turquie

*En Turquie, il existe 4 banques “participatives” ou “mutualistes”, qui sont dans les faits des banques islamiques. $12 milliards de total d’actifs islamiques, soit 3.2% du système bancaire à fin 2007.
*Trois d’entre elles est contrôlées par des investisseurs bancaires du Golfe :
-Kuwait Finance House (A-/Positive/A-2) contrôle Kuveyt Türk Katilim Bankasi;
-Albraka Banking Group (BBB-/Stable/A-3) control Albaraka Türk Katilim Bankasi;
-The National Commercial Bank (A+/Stable/A-1) a récemment acquis 60% de Türkiye Finans Katilim Bankasi.
-Seule Asya Katilim Bankasi est détenue par des intérêts turcs.

Conclusions:
*La Turquie est une destination très prisée par les investisseurs du Mashreq, notamment dans le secteur bancaire;
*Les banques islamiques moyen-orientales leaders considèrent toutes la Turquie comme un marché plein de promesses et très sous-exploité.

-Le cas français: constats et paradoxes
*L’industrie financière islamique est devenue un phénomène en voie de globalisation, avec ses quelques 500 milliards de dollars d’actifs; cela dit, les grandes banques françaises, pourtant globales et bien enracinées dans l’univers musulman, n’en contrôle qu’une part négligeable.
*La liquidité extraite des rentes pétrolières dans une vaste part du monde arabo-musulman est gigantesque; pourtant, les entreprises françaises ne l’ont pas encore exploitée sous une forme conforme à la Charia.
*Les Musulmans de France constitue la plus grande communauté islamique du monde occidental; pourtant, elle n’a pas (encore) accès à une offre de services financiers conformes à ses principes religieux…

samedi 12 juin 2010

Les produits islamiques basés sur le principe du coût plus marge

Mudaraba

Mécanisme :
La banque fournit la totalité du capital à un entrepreneur pour le financement d’un projet. En contrepartie ce dernier fournit son savoir-faire et son capital humain. Les profits sont partagés in - fine selon un ratio préétabli. Les pertes sont entièrement supportées par la banque sauf en cas de négligence, fraude ou mauvaise exécution du contrat. Ce type de contrat est souvent utilisé pour des transactions à court terme pour tout ce qui touche au fond de roulement. Du côté du Passif des banques, il existe aussi de tels contrats, mais ceux-ci sont illimités. La banque a le droit d’utiliser les fonds des déposants pour un large panel de projets. Cette combinaison active passive de ce type de contrat est appelée Mudaraba.

Équivalent conventionnel :
Ce type de contrat est assimilable à une société en commandite où le commandité serait la banque et le commanditaire l’entrepreneur.

Musharaka

Mécanisme :
Le capital du projet est fourni par la banque et un ou plusieurs partenaires. Les profits et pertes sont partagés au prorata de l’apport financier de chacun.
Tous les cocontractants ont un droit de regard sur la gestion du projet. Dans le cas d’un diminishing Musharaka, l’entrepreneur peut racheter progressivement les parts de la banque.

Équivalent conventionnel :
Ce type de contrat est assimilable à une société en commandite où le commandité serait la banque et le commanditaire l’entrepreneur.

Les contrats Musharaka et Mudaraba sont les plus recommandés part les jurisconsultes musulmans, car ils répondent au principe d’équité dans la prise de risque et sa rémunération. Malgré cela et mise à part les diminishing Musharaka, ces types de financement sont rarement utilisés dans la pratique en raison de leur fort degré de risque et d’incertitude des profits. De plus, il existe un fort risque d’agence, d’asymétrie d’information et d’aléa moral dans ce genre de contrat. En effet, l’entrepreneur peut être tenté de falsifier les résultats afin d’améliorer son profit et / ou négliger la gestion du projet vu qu’il n’a pas à subir les pertes (uniquement pour un contrat Mudaraba).

vendredi 11 juin 2010

définitions islamiques

A. Le management:
C’est l’expression utilisée pour décrire les techniques et les compétences visant à optimiser l'organisation, la planification, la direction et le contrôle des structures, des ressources et des activités d'une entreprise, d’une société ou d’un Etat. Selon le dictionnaire TILF, du coté étymologique manager veut dire :
« Diriger une entreprise, en assumer les responsabilités techniques et financières. » Le terme est emprunté à l’anglais to manage « entraîner, conduire, s'occuper de, diriger », introduit d’abord sous la forme maneger, et qui était à l'origine un terme d'équitation au sens de « entraîner, dresser » et probablement emprunté à l'italien maneggiare.

B. Le management islamique:
C’est la vision islamique des techniques et des compétences visant à optimiser l'organisation, la planification, la direction et le contrôle des structures, des ressources et des activités d'une entreprise, d’une société ou d’un Etat. Ce management prend en considération la religion de l’Islam sur laquelle il est fondé. C’est une application des règles et des normes à suivre dictées dans le Coran et observées à travers les faits et dits du prophète Mohammad : Sunna. Ensemble, ces deux sources offrent des normes et des méthodes managériales. On pourrait se demander si il y a donc dans chaque religion une vision propre du management ; ce qui pourrait être le cas. Mais dans notre cas, nous allons essayer d’accorder plus d’attention au positionnement de l’Islam lorsqu’on parle de gestion. Une observation très attentive des textes sacrés de l’Islam nous dévoile le soin intense que l’Islam accorde à la gestion du temps, des richesses et bien d’autres notions essentielles à la vie quotidienne des Hommes. Allah a dit dans le Coran qui est sa parole qu’Il n’a rien laissé au hasard mais plutôt, la vie de tout musulman est règlementée et doit obéir aux barrières spirituelles posées par Allah.

C. La banque islamique
Une banque Islamique est une ''établissement de crédit qui respect les prescriptions religieuses''. En tant qu'établissement de crédit, il est sujet aux exigences applicables a ce genre d'entité (ex pour la France agrément CECEI) et devra en outre respecter les prévisions de la Loi religieuse. Ainsi, la banque Islamique (BI) se distingue sensiblement de la banque conventionnelle.

D. Le Marketing des services
Le Marketing des services est adressé aux entreprises du secteur tertiaire. Christopher H. Lovelock, grand expert du marketing des services, liste septs différences distinctives entre le marketing des services et le marketing des produits :
*la nature de la production
*la grande implication des clients dans le processus de production
*la part d'humain dans la production
*les grandes difficultés à maintenir des standards de contrôle de qualité
*l'absence d'inventaire
*l'importance du facteur temps
*la structure des canaux de distribution.

vendredi 2 avril 2010

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (C.P.C)

L’entreprise a un but lucratif, elle cherche à réaliser des bénéfices. Plusieurs opérations effectuées par l’entreprise se traduisent par des dépenses (charges) en vue de dégager des revenues (produits).

I- Définition :

Le compte de produits et charges est un état de synthèse qui regroupe tous les éléments ayant concouru à la formation du résultat de l’entreprise, ce sont d’une part les différents biens et services consommés pour les besoins de l’activité (charges) et d’autre part les produits de l’entreprise.
- Les charges peuvent être considérées comme des dépenses supportées par une entreprise pour l’exercice de son activité. Elles peuvent être directement liées à la nature des activités exercées, elles sont dites alors : charges d’exploitation (achat de marchandises, salaires…), elles peuvent avoir un caractère financier (intérêts dus…), elles peuvent être non courantes (pénalités …).
- Les produits comprennent tous les revenus qui résultent de l’activité de l’entreprise : ils sont qualifiés alors de produits d’exploitation (vente de marchandises…), ils peuvent avoir un caractère financier (intérêts reçus …), ils peuvent être exceptionnels (prix de cession d’immobilisation …).

II- Structure du compte des produits et charges :

Le compte de produits et charges qui assure le synthèse des charges et des produits et subdivisé en trois parties :

1- Opérations d’exploitation :
Ce niveau constate les charges et les produits réalisés dans le cadre de l’objet social de l’entreprise.

2- Opérations financières :
Ce niveau concerne tout ce qui est en rapport avec la trésorerie (intérêts et
escomptes de règlement, perte ou gains de change).
Les opérations d’exploitation et les opérations financières sont des opérations de
gestion courante.

3- Opérations non courantes :
Elles reprennent tous les éléments qui ne sont pas assimilables à des opérations
de gestion courante (des immobilisations cédées, pénalités, subvention d’équilibre…).

mercredi 31 mars 2010

Le bilan comptable

Le bilan comptable d'une entreprise est un document de synthèse est établi au minimum chaque fin d'année, dans la joie ou la tristesse selon la situation des comptes.

Il donne un aperçu du patrimoine de l'entreprise et de sa structure financière. Il doit permettre notamment de juger si cette structure est "équilibrée" (non pas selon des canons esthétiques, mais essentiellement sur le plan de la solvabilité, nous y reviendrons) ou bancale. Le bilan est une armoire à deux portes bourrée d'étagères, une liste chiffrée présentée en deux parties:

Les actifs du bilan correspondent aux avoirs que possède l'entreprise. Ils sont de deux natures : les actifs immobilisés (ou immobilisations) et les actifs circulants.

Les passifs est ce que l'entreprise doit (une ressource à employer pour l'entreprise).
Le passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l’entreprise, c'est-à-dire une obligation de l'entité à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci (article 212.1 du PCG).

L’actif immobilisé

Ce sont des biens durables (réutilisables) dont l’entreprise est propriétaire et qui sont nécessaires à l’exercice de son activité (comptes de la classe 2).
_ Les immobilisations incorporelles (ayant pas de corps certain) : brevets, marques, fonds commercial...
_ Les immobilisations corporelles (ayant une consistance matérielle) : terrains, constructions, matériels et outillages industriels, matériel de transport, mobilier, matériel de bureau et informatique...
_ Les immobilisations financières (certaines créances et certains titres) : prêts, caution, titres qui ont vocation à être conservés durablement au sein de l’entreprise (titres de participation et titres immobilisés).

Certains de ces biens subissent chaque année une perte de valeur irréversible : Amortissement (construction, matériel de transport...). D’autres subissent une perte de valeur non irréversible ou d’un montant incertain : Provision pour dépréciation (terrains, titres...).
Dans les 2 cas, ces pertes de valeur diminuent la valeur de bilan patrimonial de l’entreprise.
Valeur patrimoniale = Valeur nette = Valeur d’achat - amortissement ou provision pour dépréciation.

Les Capitaux propres

Les capitaux propres sont en partie hauts du passif du bilan. Ils constituent des ressources stables de l'entreprise et déterminent comptablement ce que vaut l'entreprise.
Les capitaux propres sont constitués des ressources apportées par les associés ou les actionnaires (capital social) et des profits générés par l'entreprise à l'occasion de son activité (réserves et résultat).
Les réserves regroupent les bénéfices des années antérieures qui n'ont pas été distribués aux associés ou actionnaires pour être réinvestis dans l'entreprise.
Le report à nouveau est un cumul des bénéfices des années antérieures non distribués et non affectés en réserves. Que le résultat de l'exercice soit bénéficiaire (bénéfice) ou déficitaire (perte), il sera porté au passif du bilan dans les capitaux propres.

Les Dettes
Le bilan scinde les dettes en deux catégories :

- les dettes financières sont obtenues auprès du marché obligataire ou des établissements de crédit
- les dettes issues de l'exploitation de l'entreprise, représentant ses engagements envers les fournisseurs (après obtention de délais de paiement), le personnel, le fisc, les organismes sociaux, …
Une analyse financière des dettes permet de les observer selon leur degré d'exigibilité et par conséquent de distinguer les dettes à long et moyen terme (plus d'un an) et les dettes à court terme. Un état annexe du bilan " Etat des dettes " détaille les dettes de l'entreprise selon leur durée.
Les dettes à long et moyen terme se rapprochent des capitaux propres de l'entreprise et constituent les capitaux permanents.
Les dettes à court terme forment les ressources à court terme destinées à financer les emplois à court terme (éléments d'actifs à moins d'un an).

samedi 27 mars 2010

la crise de 1929

Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement marque le début de la Grande dépression, la plus grande crise économique du XXe siècle. Les jours-clés du krach ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé jeudi noir, le 28 octobre est le lundi noir, et le 29 octobre est le mardi noir.

Les causes de la crise
- Une spéculation* boursière excessive : tout le monde cherche à faire du profit en achetant (souvent à crédit) et en vendant des actions.
Schéma au tableau : actions - bourse - spéculation

- Cette folle activité boursière cache une crise de la production : on produit trop par rapport à ce que les américains peuvent consommer.

La demande ne suit plus l’offre.

- En conséquence il y a de plus en plus d’actionnaires qui veulent vendre au plus vite.

Le 24 octobre 1929 c’est le krach boursier : 13 millions d’actions sont mises en vente, les cours s’effondrent.

Une crise en chaîne
- De la Bourse la crise s’étend au secteur bancaire : les actionnaires, ruinés, ne peuvent plus rembourser aux banques, ruinées aussi de ce fait.

- Face à cette crise les industries sont obligées de baisser de baisser leur production, donc de licencier son personnel en masse. En 1932 il y a 12 millions de chômeurs. Aux États-Unis, le taux de chômage augmente fortement au début des années 1930 : il atteint 9 % en 1930. Le pays compte quelque 13 millions de chômeurs en 1932. En 1933, lorsque Roosevelt devient président, 24,9 % de la population active est au chômage et deux millions d’Américains sont sans-abri.

La crise s’étend au monde

- Les banques américaines rapatrient les capitaux prêtés à l’étranger, ce qui entraîne des faillites d’abord en Europe centrale et en Allemagne, puis en Angleterre et en France.

- Des deux côtés de l’Atlantique on réduit les échanges commerciaux.

- Le Brésil ne peut plus vendre son café et le Japon doit se contenter de ses propres ressources (insuffisantes).

- Seule l’U.R.S.S., isolée depuis la fin de la N.E.P. en 1928, est épargnée.
La crise de 29 devient pour Staline et les communistes une preuve de l’échec du capitalisme.