lundi 23 août 2010

Les produits islamiques

Un grand succès pour les produit Islamique qui ne cesse d’augmenté et font objet d’intérêt de la part des banquiers, à Luxembourg. Un nombre croissant d’investisseurs, musulmans ou non musulmans, opte pour ces produits vu que c’est les principes édictés par la Shari’ah pour les uns, et pour les autres c’est une alternatives à d’autres investissements iraqi. Ils permettent aux banques d’augmenter leur volume d’actifs sous gestion, et aussi d’optimiser la gestion de leur fonds propres. En outre, la politique de produit constituent un complément intéressant aux produits monétaires et obligataires dans le cadre d’une gestion de portefeuille diversifiée.

la finance islamique a plusieurs définitions. L’Islam stipule simplement que tout musulman doit vivre en accord avec la Shari’ah. Autrement dit, c’est elle qui indique ce qui est acceptable ou pas en terme de comportement dans la vie musulmane et inclut partiellement l’activité économique et commerciale.

Les principales interdictions dans la Shari’ah sont :

-Le prêt à intérêts, considéré comme de l’usure (Al-Riba) : L’Islam encourage le profit mais interdit le paiement d’intérêts. Le profit symbolise la création d’une valeur ajoutée par l’utilisation d’actifs productifs, tandis que les intérêts représentent un coût qui est dû quelle que soit l’issue de l’entreprise.

-Le principe de justice sociale qui suppose que l’emprunteur et le prêteur partagent de façon équitable aussi bien les gains que les pertes, et que le processus de création et de distribution des richesses dans l’économie est représentatif de la productivité réelle.

-Le hasard (Al-Gharar) reprend les activités qui ont un élément d’incertitude ou d’ambiguïté. Dans un échange commercial, il se réfère à une tromperie ou à une ignorance sur l’objet du contrat. La vente « Gharar » est celle où il y a incertitude quant à l’objet, sa quantité ou s’il sera possible de livrer ou non. Le ‘gharar’ est considéré comme normal dans une transaction s’il n’est pas excessif et si son impact sur l’économie ou la société est minimal. Il est par contre interdit s’il affecte la légalité d’une transaction.

-La spéculation (Al-Maysir) est interdite car elle divertit les individus d’activités productives et favorise éventuellement l’accumulation de richesses sans effort. Il est aussi considéré comme immoral que l’un fasse un profit au détriment d’un autre.

-Le profit certain (un prêteur devrait courir un risque pour toucher des intérêts en fonction du succès incertain de l’investissement final).

-L’investissement non éthique (alcool, armement, prostitution, casinos…) les interdits liés à l’Islam.

Les produits islamiques et le management islamique représentent une classe d’actifs qui peu attirer les investisseurs à la recherche d’investissements éthiques ou socialement responsables. En outre, la Shari’ah a établi un cadre définissant clairement les relations légales et contractuelles en matière commerciale.

Les contrats de prêt, les plus usités, sont les suivants :

-La Mourabaha :est un contrat de vente au prix de revient majoré d’une marge bénéficiaire connue et convenue à l’avance entre l’acheteur et le vendeur. La Banque intervient en qualité de premier acheteur vis- à-vis du fournisseur et de revendeur à l’égard de l’acheteur donneur d’ordre (le client). La Banque achète la marchandise au comptant ou à crédit et la revend à crédit à son client moyennant une marge bénéficiaire convenue entre les deux parties. La Mourabaha est un mode de financement qui permet aux banques islamiques de financer les besoins d’exploitation de leurs clients que leurs investissements.

-L’Istisna’a : permet de financer l’acquisition d’un bien en cours de construction ou fabrication. C’est un contrat d’entreprise en vertu duquel une partie (Moustasni’i) demande à une autre (Sani’i) de lui fabriquer ou construire un ouvrage en contre parti d’une rémunération payable d’avance, de manière fractionnée ou à terme.la Banque Islamique peut revêtir l’aspect d’une opération triangulaire faisant intervenir, le Maître de l’ouvrage et l’Entrepreneur dans le cadre d’un double Istisna’a. L’Ijara est similaire à l’ Istisna’a mais s’apparente à une location avec option d’achat

-Moudaraba : l’investisseur fournit tous les capitaux requis pour financer le projet d’un ou plusieurs entrepreneurs privés. L’entrepreneur fournit les capacités de gestion pour le projet concerné, sur la base d’un partage pré-établi des profits sans que l’investisseur intervienne dans la gestion. Les pertes sont subies entièrement et uniquement par l’investisseur, l’entrepreneur ne perdant que la valeur de son travail et recevant des profits moindres.

-Moucharaka : l’entrepreneur et l’investisseur contribuent tous deux, à des degrés variables, au capital. Ils s’accordent sur le partage des bénéfices dans des proportions convenues à l’avance en fonction des risques. Les deux acteurs sont solidaires en cas de pertes.

Dans le cadre des ABS, les intérêts était connus et définis à l’avance pour l’investisseur, les Sukuk sont structurés de telle sorte que, les intérêts étant interdits par nature dans le Coran, l’investisseur court un risque de crédit et reçoit une part de profit au lieu d’un intérêt. Le premier Sukuk a été émis pour la première fois en 1998 par le groupe financier saoudien Albaraka, et le marché actuel des Sukuks dépasse les 10 milliards de dollars et évolue à un taux annuel de 90% (en 2003 le montant était de 1,9 milliards) touchant tous les pays du Moyen Orient (Bahreïn, Koweït, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Liban et Egypte).

La majorité des émissions ont été le fait d’emprunteurs souverains. Nous estimons que les société vont recourir dans le futur à cette source de financement et que le volume des émissions corporates va surpasser en 2006 le volume des émetteurs souverains. les actifs sont vendus par l’émetteur via un Fonds Commun de Créance (SPV) et prêtés en retour pendant la durée du placement. A l’échéance de l’emprunt, le bénéficiaire est sensé racheter les actifs sous-jacents et ainsi rembourser les investisseurs.

Les banques recherchent de plus en plus d’opportunités pour investir l’afflux de liquidités résultant de la géopolitique et du prix des matières énergétiques. Citibank a enregistré plus de 6 milliard de dollars en produits structurés islamiques sur les 9 dernières années. En avril 2004, le land de Saxe a été la première entité non musulmane à émettre un Sukuk qui a été souscrit à 60% au Moyen-Orient. Les entreprises européennes, qui ont des activités éthiques aux yeux du Coran, sont susceptibles également de recourir aux Sukuks pour élargir leur base d’investisseurs.

dimanche 13 juin 2010

Le marché des banques islamiques

La banque islamique est marginale, voire inexistante dans la plupart des pays arabe. L’Algérie, l’Irak, la Libye, le Yémen du sud et la Syrie interdisent la banque privée, conventionnelle ou islamique. Le Maroc ne l’a pas encore autorisée, et Arabie saoudite le géant Al Rajhi for Currency Exchange and commerce n’a obtenu cette autorisation qu’en
octobre 1987, après de longues négociations. Malgré l’éventail bancaire qui existe au Liban, aucune banque n’est islamique.
Cependant, dans le reste du monde arabe, le système bancaire privé islamique semble prendre pied de façon significative. En Égypte et au soudan, qui comprend presque la moitié de la population arabe du Moyen-Orient et de l’Afrique de nord, les banques islamiques se sont apparemment constituées une clientèle importante et leurs croissances semblent avoir été constante à Bahreïn, en Jordanie et au Koweït.

-Le golfe Persique (hors Iran)
Le marché phare de l’industrie financière islamique, avec deux tiers des actifs globaux, soit environ $280 milliards (y compris les fonds).
*Bahreïn se place comme le « hub » régional de la finance islamique.
*En Arabie, 90% de la nouvelle production bancaire retail est conforme à la Charia.
*Les banques islamiques leaders sont toutes basées dans le Golfe.
*Leur modèle s’exporte (en Asie, en Europe, en Afrique).

-L’Asie musulmane

*La Malaisie est au cœur du processus de croissance de la finance islamique dans la région. L’histoire a commencé en 1983: les régulateurs et les autorités politiques ont inauguré un canevas réglementaire spécifique aux banques islamiques et un objectif: 20% de parts de marché à l’horizon 2010. L’IFSB a son siège à Kuala Lumpur (KL).
*La Malaisie constitue le marché de sukuk le plus volumineux et le plus dynamique au monde, avec $66 milliards en stock, mais assez peu de sukuk cotés sur les marchés globaux. C’est essentiellement un marché de gré à gré.
*15 banques islamiques sont actives en Malaisie, dont 3 en provenance du Golfe.
*La dernière née est Islamic Bank of Asia, dont le siège est à Singapour. Les fonds propres au moment du lancement sont de $418 millions, dont 60% sont contrôlés par DBS Bank. Singapour se positionne comme un concurrent à KL.
*Autres: l’Indonésie est un marché potentiellement vaste mais peu dynamique; la Chine s’intéresse au phénomène; le Japon a annoncé que JBIC devrait émettre un sukuk en 2008.
*412 millions de Musulmans servis par 37 banques islamiques, gérant $18 milliards, soit une part de marché de moins de 8%.
*Le Soudan est le marché phare avec 22 banques islamiques et près de $10 milliards d’actifs conformes à la Charia.
*L’Afrique sub-saharienne accueille les banques islamiques de manière ouverte mais timide. Des émissions de sukuk souverains font sens dans la région. Le micro-crédit conforme à la Charia constitue une alternative intéressante.
*L’Afrique Australe adopte une approche plus pragmatique. L’Afrique du Sud et le Kenya ont déjà attiré des banques « communautaires ».
*Maurice et la Tanzanie sont des marchés prometteurs.

-La Turquie

*En Turquie, il existe 4 banques “participatives” ou “mutualistes”, qui sont dans les faits des banques islamiques. $12 milliards de total d’actifs islamiques, soit 3.2% du système bancaire à fin 2007.
*Trois d’entre elles est contrôlées par des investisseurs bancaires du Golfe :
-Kuwait Finance House (A-/Positive/A-2) contrôle Kuveyt Türk Katilim Bankasi;
-Albraka Banking Group (BBB-/Stable/A-3) control Albaraka Türk Katilim Bankasi;
-The National Commercial Bank (A+/Stable/A-1) a récemment acquis 60% de Türkiye Finans Katilim Bankasi.
-Seule Asya Katilim Bankasi est détenue par des intérêts turcs.

Conclusions:
*La Turquie est une destination très prisée par les investisseurs du Mashreq, notamment dans le secteur bancaire;
*Les banques islamiques moyen-orientales leaders considèrent toutes la Turquie comme un marché plein de promesses et très sous-exploité.

-Le cas français: constats et paradoxes
*L’industrie financière islamique est devenue un phénomène en voie de globalisation, avec ses quelques 500 milliards de dollars d’actifs; cela dit, les grandes banques françaises, pourtant globales et bien enracinées dans l’univers musulman, n’en contrôle qu’une part négligeable.
*La liquidité extraite des rentes pétrolières dans une vaste part du monde arabo-musulman est gigantesque; pourtant, les entreprises françaises ne l’ont pas encore exploitée sous une forme conforme à la Charia.
*Les Musulmans de France constitue la plus grande communauté islamique du monde occidental; pourtant, elle n’a pas (encore) accès à une offre de services financiers conformes à ses principes religieux…

samedi 12 juin 2010

Les produits islamiques basés sur le principe du coût plus marge

Mudaraba

Mécanisme :
La banque fournit la totalité du capital à un entrepreneur pour le financement d’un projet. En contrepartie ce dernier fournit son savoir-faire et son capital humain. Les profits sont partagés in - fine selon un ratio préétabli. Les pertes sont entièrement supportées par la banque sauf en cas de négligence, fraude ou mauvaise exécution du contrat. Ce type de contrat est souvent utilisé pour des transactions à court terme pour tout ce qui touche au fond de roulement. Du côté du Passif des banques, il existe aussi de tels contrats, mais ceux-ci sont illimités. La banque a le droit d’utiliser les fonds des déposants pour un large panel de projets. Cette combinaison active passive de ce type de contrat est appelée Mudaraba.

Équivalent conventionnel :
Ce type de contrat est assimilable à une société en commandite où le commandité serait la banque et le commanditaire l’entrepreneur.

Musharaka

Mécanisme :
Le capital du projet est fourni par la banque et un ou plusieurs partenaires. Les profits et pertes sont partagés au prorata de l’apport financier de chacun.
Tous les cocontractants ont un droit de regard sur la gestion du projet. Dans le cas d’un diminishing Musharaka, l’entrepreneur peut racheter progressivement les parts de la banque.

Équivalent conventionnel :
Ce type de contrat est assimilable à une société en commandite où le commandité serait la banque et le commanditaire l’entrepreneur.

Les contrats Musharaka et Mudaraba sont les plus recommandés part les jurisconsultes musulmans, car ils répondent au principe d’équité dans la prise de risque et sa rémunération. Malgré cela et mise à part les diminishing Musharaka, ces types de financement sont rarement utilisés dans la pratique en raison de leur fort degré de risque et d’incertitude des profits. De plus, il existe un fort risque d’agence, d’asymétrie d’information et d’aléa moral dans ce genre de contrat. En effet, l’entrepreneur peut être tenté de falsifier les résultats afin d’améliorer son profit et / ou négliger la gestion du projet vu qu’il n’a pas à subir les pertes (uniquement pour un contrat Mudaraba).

vendredi 11 juin 2010

définitions islamiques

A. Le management:
C’est l’expression utilisée pour décrire les techniques et les compétences visant à optimiser l'organisation, la planification, la direction et le contrôle des structures, des ressources et des activités d'une entreprise, d’une société ou d’un Etat. Selon le dictionnaire TILF, du coté étymologique manager veut dire :
« Diriger une entreprise, en assumer les responsabilités techniques et financières. » Le terme est emprunté à l’anglais to manage « entraîner, conduire, s'occuper de, diriger », introduit d’abord sous la forme maneger, et qui était à l'origine un terme d'équitation au sens de « entraîner, dresser » et probablement emprunté à l'italien maneggiare.

B. Le management islamique:
C’est la vision islamique des techniques et des compétences visant à optimiser l'organisation, la planification, la direction et le contrôle des structures, des ressources et des activités d'une entreprise, d’une société ou d’un Etat. Ce management prend en considération la religion de l’Islam sur laquelle il est fondé. C’est une application des règles et des normes à suivre dictées dans le Coran et observées à travers les faits et dits du prophète Mohammad : Sunna. Ensemble, ces deux sources offrent des normes et des méthodes managériales. On pourrait se demander si il y a donc dans chaque religion une vision propre du management ; ce qui pourrait être le cas. Mais dans notre cas, nous allons essayer d’accorder plus d’attention au positionnement de l’Islam lorsqu’on parle de gestion. Une observation très attentive des textes sacrés de l’Islam nous dévoile le soin intense que l’Islam accorde à la gestion du temps, des richesses et bien d’autres notions essentielles à la vie quotidienne des Hommes. Allah a dit dans le Coran qui est sa parole qu’Il n’a rien laissé au hasard mais plutôt, la vie de tout musulman est règlementée et doit obéir aux barrières spirituelles posées par Allah.

C. La banque islamique
Une banque Islamique est une ''établissement de crédit qui respect les prescriptions religieuses''. En tant qu'établissement de crédit, il est sujet aux exigences applicables a ce genre d'entité (ex pour la France agrément CECEI) et devra en outre respecter les prévisions de la Loi religieuse. Ainsi, la banque Islamique (BI) se distingue sensiblement de la banque conventionnelle.

D. Le Marketing des services
Le Marketing des services est adressé aux entreprises du secteur tertiaire. Christopher H. Lovelock, grand expert du marketing des services, liste septs différences distinctives entre le marketing des services et le marketing des produits :
*la nature de la production
*la grande implication des clients dans le processus de production
*la part d'humain dans la production
*les grandes difficultés à maintenir des standards de contrôle de qualité
*l'absence d'inventaire
*l'importance du facteur temps
*la structure des canaux de distribution.

vendredi 2 avril 2010

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (C.P.C)

L’entreprise a un but lucratif, elle cherche à réaliser des bénéfices. Plusieurs opérations effectuées par l’entreprise se traduisent par des dépenses (charges) en vue de dégager des revenues (produits).

I- Définition :

Le compte de produits et charges est un état de synthèse qui regroupe tous les éléments ayant concouru à la formation du résultat de l’entreprise, ce sont d’une part les différents biens et services consommés pour les besoins de l’activité (charges) et d’autre part les produits de l’entreprise.
- Les charges peuvent être considérées comme des dépenses supportées par une entreprise pour l’exercice de son activité. Elles peuvent être directement liées à la nature des activités exercées, elles sont dites alors : charges d’exploitation (achat de marchandises, salaires…), elles peuvent avoir un caractère financier (intérêts dus…), elles peuvent être non courantes (pénalités …).
- Les produits comprennent tous les revenus qui résultent de l’activité de l’entreprise : ils sont qualifiés alors de produits d’exploitation (vente de marchandises…), ils peuvent avoir un caractère financier (intérêts reçus …), ils peuvent être exceptionnels (prix de cession d’immobilisation …).

II- Structure du compte des produits et charges :

Le compte de produits et charges qui assure le synthèse des charges et des produits et subdivisé en trois parties :

1- Opérations d’exploitation :
Ce niveau constate les charges et les produits réalisés dans le cadre de l’objet social de l’entreprise.

2- Opérations financières :
Ce niveau concerne tout ce qui est en rapport avec la trésorerie (intérêts et
escomptes de règlement, perte ou gains de change).
Les opérations d’exploitation et les opérations financières sont des opérations de
gestion courante.

3- Opérations non courantes :
Elles reprennent tous les éléments qui ne sont pas assimilables à des opérations
de gestion courante (des immobilisations cédées, pénalités, subvention d’équilibre…).

mercredi 31 mars 2010

Le bilan comptable

Le bilan comptable d'une entreprise est un document de synthèse est établi au minimum chaque fin d'année, dans la joie ou la tristesse selon la situation des comptes.

Il donne un aperçu du patrimoine de l'entreprise et de sa structure financière. Il doit permettre notamment de juger si cette structure est "équilibrée" (non pas selon des canons esthétiques, mais essentiellement sur le plan de la solvabilité, nous y reviendrons) ou bancale. Le bilan est une armoire à deux portes bourrée d'étagères, une liste chiffrée présentée en deux parties:

Les actifs du bilan correspondent aux avoirs que possède l'entreprise. Ils sont de deux natures : les actifs immobilisés (ou immobilisations) et les actifs circulants.

Les passifs est ce que l'entreprise doit (une ressource à employer pour l'entreprise).
Le passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l’entreprise, c'est-à-dire une obligation de l'entité à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci (article 212.1 du PCG).

L’actif immobilisé

Ce sont des biens durables (réutilisables) dont l’entreprise est propriétaire et qui sont nécessaires à l’exercice de son activité (comptes de la classe 2).
_ Les immobilisations incorporelles (ayant pas de corps certain) : brevets, marques, fonds commercial...
_ Les immobilisations corporelles (ayant une consistance matérielle) : terrains, constructions, matériels et outillages industriels, matériel de transport, mobilier, matériel de bureau et informatique...
_ Les immobilisations financières (certaines créances et certains titres) : prêts, caution, titres qui ont vocation à être conservés durablement au sein de l’entreprise (titres de participation et titres immobilisés).

Certains de ces biens subissent chaque année une perte de valeur irréversible : Amortissement (construction, matériel de transport...). D’autres subissent une perte de valeur non irréversible ou d’un montant incertain : Provision pour dépréciation (terrains, titres...).
Dans les 2 cas, ces pertes de valeur diminuent la valeur de bilan patrimonial de l’entreprise.
Valeur patrimoniale = Valeur nette = Valeur d’achat - amortissement ou provision pour dépréciation.

Les Capitaux propres

Les capitaux propres sont en partie hauts du passif du bilan. Ils constituent des ressources stables de l'entreprise et déterminent comptablement ce que vaut l'entreprise.
Les capitaux propres sont constitués des ressources apportées par les associés ou les actionnaires (capital social) et des profits générés par l'entreprise à l'occasion de son activité (réserves et résultat).
Les réserves regroupent les bénéfices des années antérieures qui n'ont pas été distribués aux associés ou actionnaires pour être réinvestis dans l'entreprise.
Le report à nouveau est un cumul des bénéfices des années antérieures non distribués et non affectés en réserves. Que le résultat de l'exercice soit bénéficiaire (bénéfice) ou déficitaire (perte), il sera porté au passif du bilan dans les capitaux propres.

Les Dettes
Le bilan scinde les dettes en deux catégories :

- les dettes financières sont obtenues auprès du marché obligataire ou des établissements de crédit
- les dettes issues de l'exploitation de l'entreprise, représentant ses engagements envers les fournisseurs (après obtention de délais de paiement), le personnel, le fisc, les organismes sociaux, …
Une analyse financière des dettes permet de les observer selon leur degré d'exigibilité et par conséquent de distinguer les dettes à long et moyen terme (plus d'un an) et les dettes à court terme. Un état annexe du bilan " Etat des dettes " détaille les dettes de l'entreprise selon leur durée.
Les dettes à long et moyen terme se rapprochent des capitaux propres de l'entreprise et constituent les capitaux permanents.
Les dettes à court terme forment les ressources à court terme destinées à financer les emplois à court terme (éléments d'actifs à moins d'un an).

samedi 27 mars 2010

la crise de 1929

Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement marque le début de la Grande dépression, la plus grande crise économique du XXe siècle. Les jours-clés du krach ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé jeudi noir, le 28 octobre est le lundi noir, et le 29 octobre est le mardi noir.

Les causes de la crise
- Une spéculation* boursière excessive : tout le monde cherche à faire du profit en achetant (souvent à crédit) et en vendant des actions.
Schéma au tableau : actions - bourse - spéculation

- Cette folle activité boursière cache une crise de la production : on produit trop par rapport à ce que les américains peuvent consommer.

La demande ne suit plus l’offre.

- En conséquence il y a de plus en plus d’actionnaires qui veulent vendre au plus vite.

Le 24 octobre 1929 c’est le krach boursier : 13 millions d’actions sont mises en vente, les cours s’effondrent.

Une crise en chaîne
- De la Bourse la crise s’étend au secteur bancaire : les actionnaires, ruinés, ne peuvent plus rembourser aux banques, ruinées aussi de ce fait.

- Face à cette crise les industries sont obligées de baisser de baisser leur production, donc de licencier son personnel en masse. En 1932 il y a 12 millions de chômeurs. Aux États-Unis, le taux de chômage augmente fortement au début des années 1930 : il atteint 9 % en 1930. Le pays compte quelque 13 millions de chômeurs en 1932. En 1933, lorsque Roosevelt devient président, 24,9 % de la population active est au chômage et deux millions d’Américains sont sans-abri.

La crise s’étend au monde

- Les banques américaines rapatrient les capitaux prêtés à l’étranger, ce qui entraîne des faillites d’abord en Europe centrale et en Allemagne, puis en Angleterre et en France.

- Des deux côtés de l’Atlantique on réduit les échanges commerciaux.

- Le Brésil ne peut plus vendre son café et le Japon doit se contenter de ses propres ressources (insuffisantes).

- Seule l’U.R.S.S., isolée depuis la fin de la N.E.P. en 1928, est épargnée.
La crise de 29 devient pour Staline et les communistes une preuve de l’échec du capitalisme.

mercredi 24 mars 2010

La Rentabilité

La notion de rentabilité peut s'exprimer par le rapport résultat sur moyen.
L'entreprise engage pour son exploitation un certain investissement initial et elle comptabilise chaque année un certain nombre de dépenses et un certain nombre de recettes ; recettes qui proviennent de la vente de ses produits et dépenses qui proviennent de tous les frais qu'elle a engagés pour produire, pour faire fonctionner soit son équipement, le maintenir en état, et pour vendre sa fabrication ou ses produits.
La rentabilité de l'entreprise sera le taux d'intérêt qui rend égaux, d'une part, le total de bénéfices annuels actualisés à la date de l'investissement initial et, d'autre part, le montant de l'investissement initial.

ELEMENTS D'APPRECIATION DE LA RENTABILITE

Les grandeurs du résultat

La valeur ajoutée

Si l'on compare ce qu'une entreprise produit (en terme monétaire) à ce qu'elle a consommé pour produire, on pose la notion de la valeur ajoutée.
La valeur ajoutée résulte de la confrontation des biens et services de l'entreprise aux exigences du marché. C'est en définitive le consommateur qui réalise la valeur ajoutée de l'entreprise, en achetant le produit aux prix auquel il lui est proposé.
La valeur ajoutée se propose de traduire le surplus de richesse créé par l'entreprise.
Si la valeur ajoutée permet bien de mesurer la part contributive de l'entreprise à la création de richesses, on peut dire que le profit de cette même entreprise sera la substance financière laissée disponible après que la valeur ajoutée aura assurée : la rémunération des salariés de l'entreprise, le prélèvement de la collectivité (impôts), le maintien de son outil actuel de production (autofinancement de maintien) et une rémunération suffisante aux capitaux investis.

Résultat net et résultat net d'exploitation

Résultat net d'exploitation

Le résultat net d'exploitation est le résultat avant l'incidence des résultats hors exploitation et des plus ou moins values constatées sur les cessions ou les mises hors services de certains éléments d'actif dont on ne peut pas considérer la réalisation comme entrant dans l'activité normale de l'agent économique.
Il est la différence entre le total des produits et le total des charges.

Résultat net

Le résultat net est le résultat net d'exploitation après l'incidence de résultats hors exploitation et plus ou moins values constatées sur les cessions d'immobilisation ou les mises hors services. Il comprend le résultat à conserver et le résultat à distribuer.

Cash-flow

Le cash-flow est un terme d'origine anglo-saxonne. Le cash-flow est la mesure globale du potentiel d'autofinancement, d'où il est traduit en français par la marge brute d'autofinancement.
Le cash-flow où marge brute d'autofinancement est le surplus monétaire secrété par l'activité déterminée par la sommation du résultat brut d'exploitation et du résultat brut hors exploitation diminué de la contribution sur le revenu.

Par définition, le cash-flow se trouve être dans la très large majorité de cas, algébriquement supérieur au résultat de l'exercice. Le cash-flow ne peut être inférieur au résultat net que dans les très rares cas où les charges non décaissées (amortissements) sont globalement négatives, c'est-à-dire que les reprises d'amortissements et de réduction de valeurs excédent les dotations. En cas de pertes, il est alors tentant pour l'entreprise d'afficher plutôt son cash-flow qui aura normalement meilleure mine que le résultat de l'exercice.

Le cash-flow représente le potentiel d'autofinancement de l'entreprise avant toute décision de distribution du bénéfice. La capacité d'autofinancement est, en effet, la meilleure synthèse de l'efficacité de l'entreprise sur chacun des marchés auxquels elle s'adresse pour vendre ou acheter.

De même que, et on peut dire parce que la rentabilité de l'entreprise est la toile de fond de tout ce qui touche aux apports de capitaux permanents par le marché, la capacité d'autofinancement est à la fois le complément nécessaire et l'une des conditions de ces apports.

Cash-flow brut
Le cash-flow brut est celui qui comprend le résultat brut d'exploitation ainsi que le résultat brut hors exploitation diminué des provisions pour dépréciation.

Cash-flow net
Le cash-flow net est le cash-flow brut diminué de contribution sur le résultat ou encore la somme du résultat net de l'exercice et des amortissements.

Les grandeurs de moyens

Actif total
L'actif total est constitué de l'ensemble de fonds investis, c'est-à-dire, le total de l'actif. Il comprend les actifs immobilisés, les actifs circulants constitués : des actifs d'exploitation, des valeurs réalisables et des valeurs disponibles.

Capitaux propres
Les capitaux propres sont constitués de l'ensemble de fonds que l'entrepreneur confie à l'entreprise pour réaliser son objet économique qui est de produire et de vendre.

Capitaux permanents (capitaux investis)
Les capitaux permanents d'une entreprise sont constitués de l'ensemble ou de l'addition des capitaux propres et des dettes à long et moyen terme contractées par l'entreprise dans le but de réaliser son objet économique.
Dans le cadre de notre étude, les indicateurs de la rentabilité ci-dessous nous permettrons dans le chapitre qui suit d'apprécier le niveau de la rentabilité des Ets OLIVE :

- Le chiffre d'affaires : qui est considéré comme un indicateur du résultat et en même temps comme élément de référence des autres indicateurs du résultat. Il est considéré aussi comme l'indice le plus caractéristique du volume d'activité d'une entreprise.

- Le cash-flow constitue un indicateur très apprécié, d'une part du potentiel bénéficiaire d'une affaire, d'autre part de sa capacité de financement. Le cash-flow apparaît comme un indicateur significatif du pouvoir de gain d'une affaire.

- Les capitaux investis qui représentent la contrepartie des biens qu'ils servent à financer.

dimanche 21 mars 2010

Les banques marocaines

Les banques marocaines opérant au Maroc, se composent de banques à capitaux marocains, ou de banques filiales de banques étrangères comme :

Attijariwafa bank est un groupe bancaire et financier marocain ; il est considéré comme le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et le troisième au niveau africain. En 2003, la Banque Commerciale du Maroc absorbe Wafabank pour donner Attijariwafa bank.

Buy Dinar Currency
Buy Iraqi Dinar

La Banque populaire du Maroc est l'appellation la plus courante pour désigner l'ensemble du Groupe des Banques populaires, un groupe bancaire et financier marocain composé de onze Banques populaires régionales qui sont sous forme de sociétés coopératives, de la Banque centrale populaire qui est une société anonyme cotée à la Bourse de Casablanca et plusieurs filiales spécialisées. Les banques populaires gèrent près de 60% des actifs financiers locaux des Marocains résidents à l'étranger.

BMCE Bank est une banque commerciale marocaine filiale du groupe Finance Com,c'est la troisième banque du pays.
Fondée en 1959 en tant que banque publique, la BMCE a été la première banque marocaine à s’installer à l’étranger en ouvrant une agence à Paris en 1973. Deux ans plus tard, elle s'introduit en bourse de Casablanca
Présence dans 22 pays, 4592 collaborateurs, Près de 2 millions de comptes actifs
Réseau spécialisé de 560 agences dont 17 centres d’affaires et une agence Corporate , 532 GAB ,Plus de 150 produits et services offerts.

La Société générale Maroc (ou SG Maroc), est une banque commerciale marocaine filiale de la Société générale. Créée en 1913 sous le nom de Société générale marocaine de Banques et était souvent désigné sous l'acronyme SGMB. La banque porte aujourd'hui le nom de Société générale Maroc, pour se rapprocher plus du nom de sa maison mère, le Groupe Société générale, un des plus grands groupes bancaires de la zone euro.
Avec un réseau de 300 agences, la Société générale Maroc opère en tant que banque de détail et banque de gestion privée.

La BMCI, dont l’actionnaire de référence est le groupe BNP Paribas, exerce une activité de banque universelle, qui s’adresse à tout type de clientèle : Particuliers (y compris les Marocains Résidant à l’Etranger), Professionnels, Grandes Entreprises et Institutionnels, PME-PMI, jeunes...
Pour mieux satisfaire les besoins de ses clients, le groupe BMCI met à leur disposition, à travers son réseau de plus de 250 agences au Maroc, toute l’expertise et le savoir faire de ses 10 filiales et entités spécialisées, notamment en matière de Corporate Finance, de Gestion d’Actifs, de Transactions Boursières, de Leasing, etc...
Certifiée ISO 9001 version 2000 pour ses activités documentaires et ses virements internationaux, la BMCI occupe une position de référence dans le domaine du commerce international, grâce notamment au Casablanca BNP Paribas Trade Center.

Le Groupe Crédit Agricole du Maroc participe depuis plusieurs années au développement économique et social du pays.
Ses multiples et importantes interventions en matière de financement ont été à l’origine de l’amélioration des systèmes productifs particulièrement au niveau des secteurs agricole et agro-alimentaire, au développement de l’innovation, à l’augmentation de la production et des revenus, à la création de l’emploi et à la consolidation du tissu productif national.

Le Crédit du Maroc est une banque commerciale marocaine filiale du groupe français Crédit agricole SA. Créé en 1929, le Crédit du Maroc a parcouru depuis un long chemin. Etoffant son réseau de manière harmonieuse, développant les compétences de ses collaborateurs et les métiers, il a su répondre aux exigences de sa clientèle tant Entreprise que Particuliers et professionnels.

Le CIH (Crédit immobilier et hôtelier) est une banque marocaine filiale du groupe CDG, opérant particulièrement dans le secteur immobilier et touristique, elle assure aussi les activités d'une banque de détail. Le CIH a été créé en 1920 sous le nom de Caisse de prêts immobiliers du Maroc (CPIM). Suite à l'extension de son activité au secteur hôtelier en 1967, elle change de nom pour devenir Crédit immobilier et hôtelier

jeudi 18 mars 2010

Demande, concurrence imparfaite et CI

1) La théorie de “ la demande représentative“ de LINDER :
Dès 1961, Linder soulignait l’importance du commerce de Produits comparables entre pays à développement semblable. Ce phénomène, pensait-il, contredisait totalement la théorie d’Heckscher-Ohlin, dans la mesure où, celle-ci était censée expliquer le commerce de Produits très différents entre pays très dissemblables en termes de dotation de facteurs. Les conditions d’offre des pays étant jugées identiques, Linder proposa une explication en termes de demande. Il indique alors que les conditions de production sont dépendantes de celle de la demande et que les producteurs nationaux, produisent d’abord pour leur marché national. La demande est ainsi une demande domestique représentative.
Les exportations étant considérées comme un commerce de surplus par rapport à la consommation intérieure, c’est donc cette demande représentative qui déterminera la nature des produits exportés. Le marché extérieur n’est qu’un prolongement du marché national.
Pou Linder, les pays à niveau de développement comparable ont des demandes domestiques représentatives similaires et leurs surplus exportables porteront sur les mêmes types de Produits. Chaque bien exportable est également un bien importable. La proximité des pays en termes de niveau de développement permet un échange croisé de Produits similaires.

2) Concurrence imparfaite et échange intra branche : la demande de différence :
B. Lassudrie-Duchêne prolongera la théorie de Linder en introduisant le concept de « demande de différence » :
Si les échanges croisés portent sur des produits semblables, ceux-ci ne sont pas identiques mais bénéficient d’une « qualité de différence ». La différentiation des biens permet de satisfaire une demande dite de variété ou de « demande de différence » (Lassudrie-Duchêne).
En effet pour lui, « là où tous est semblable, il est utile de rien échanger, l’échange ne peut s’expliquer que par une différence quelconque ».
La participation au CI permet ainsi d’améliorer la satisfaction des consommateurs qui peuvent choisir entre de nombreuses variétés d’un bien et permet également d’élargir le marché potentiel des entreprises.

Il y a 2 types de différenciation :
Quand la différenciation porte sur les différences de goûts (pour des revenus identiques), on parle de différenciation
_horizontale (pour un même niveau de revenu) (l Exemple a couleur d’un bien).
Quand la différenciation porte sur des différences de revenus, on parle de différenciation ----_verticale. (Exemple voiture degamme différente en termes de puissance de moteur, de confort, de robustesse, et d’équipement…)
Ainsi, bien nous rendons des services similaires, ces biens ne sont pas parfaitement identiques et se distinguent par leurs qualités, leurs formes, leurs couleurs ou leur marque. Or, la capacité de P° des firmes est limitée en termes de variété, si elles veulent bénéficier d’économies d’échelle. Des arbitrages sont donc nécessaires amenant chaque firme à se spécialiser dans la P° de certaine variété déterminé. La recherche de différenciation par des consommateurs et leurs volontés de distinction, les conduits à acheter des biens étrangers Dès lors que ceux-ci représentent des caractéristiques jugés différentes que celles offertes sur le marché domestique :
Le CI est donc le résultat de la rencontre de demande de différence et d’offre de variété qualitativement différentes portantes sur des Produits semblables. Il permet d’échanger des différences pour des biens comparables et d’enrichir ainsi la gamme des choix disponible de
variété qualitativement distinctes pour chaque type de bien comme le tourisme, ce type de commerce relève d’une demande d’exotisme.

mardi 16 mars 2010

Firmes multinationales

Une firme multinationale est une entreprise, généralement de grande taille, ayant des importations dans plusieurs pays. L’importation à l’étranger se justifie par toute une série de considérations :
_ La conquête des nouveaux marchés ;
_ La réduction du coup de production ;
_ L’accès aux matières premières.

1- Conquête des nouveaux marchés :
L’importation à l’étranger permet :
* De mieux s’adapter au marché du pays d’accueil (adaptation à la réglementation aux normes et aux goûts des consommateurs) ;
* De nouveaux débouchés aux produits fabriqués par cette entreprise ;
* De contourner les obstacles douaniers.

2- Réduction des coûts de production :
Les firmes multinationales font réaliser certaines opérations élémentaires du processus de production dans les pays où les coûts (les impôts, les charges, les salaires de la main d’œuvre) sont très faibles, ainsi les firmes multinationales sont amenées à créer des filiales-ateliers.

3- Accès aux matières premières :
Il s’agit historiquement de la première stratégie des firmes internationales. L’objectif est de disposer d’un approvisionnement sûr en matières premières, ainsi par exemple les industries des minerais et de métaux non ferreux sont elles mondialement dominées par un nombre restreint des firmes multinationales qui contrôlent l’exploitation de nombreux gisements miniers des pays en voie de développement.

dimanche 14 mars 2010

Le PIB et le Le PNB

Le PIB est la valeur monétaire des biens et services réalisés au cours de l’année civile par les résidents d’un pays.
Un résident est une personne physique ou morale qui réside régulièrement sur le territoire national quelque soit sa nationalité.
PIIB = PIIB marchand (.Valeurs ajoutées des entreprises) + Valeur ajoutée de l’’Etat (Salaires publics)
C’est par l’évolution du PIB d’une année à l’autre que l’on calcule le taux de croissance
Economique : Il s’agit d’une croissance en valeur (en terme monétaire, ou au prix courant). Elle ne nous renseigne pas sur l’évolution réelle des quantités produites. Pour déterminer la croissance en volume (en terme réel ou au prix constant) on doit retrancher des 10%, la partie qui s’explique par la hausse des prix.

Le PNB est la valeur monétaire des biens et services réalisés par les nationaux quelque soit le lieu de leur résidence. En fait le PNB est égale au PIB diminué des transferts vers l’extérieur opérés par les résidents étrangers et augmenté des transferts de l’extérieur vers le pays opérés par les nationaux non résidents.
PNB = PIIB + Solde des transferts extérieurs
Les organismes internationaux prennent le PNB par habitant comme principal critère pour juger l’évolution économique d’un pays. Les plus élevés PNB par habitant sont européens (Luxembourg, Monaco, la Suisse, les pays scandinaves, …). Les plus faibles sont en Afrique, pour certains pays le PNB par habitant est inférieur à 500 $.
Ainsi ces organismes classent les pays du monde de la façon suivante :
_ Les PPP (Pays Producteurs du Pétrole) : PNB/habitant généralement supérieur à 20.000 $.
_ Les Pays Développés : pays industrialisés à fort PNB/habitant (généralement supérieur à 30.000 $.
_ Les NPI (Nouveaux Pays Industrialisés) : PNB/habitant supérieur à 10.000 $.
_ Le PRI (Pays à Revenus Intermédiaires) :
* Première tranche : PNB/habitant aux alentours de 50.000 $.
* Deuxième tranche : PNB/habitant aux alentours de 2.000 $ (le Maroc en fait partie).
_ Les PMA (Pays Moins Avancés) : PNB par habitant aux alentours de 700 $.

vendredi 12 mars 2010

entreprise individuelle

Une entreprise individuelle est une entreprise qui n'a qu'un seul dirigeant et surtout, qui n'a pas de personnalité morale, bien qu'elle soit inscrite au répertoire des métiers ou au registre du commerce et des sociétés. Ce n'est pas une société (à la différence de l'EURL, de la SARL ou de la SASU). Il n'y a juridiquement et fiscalement pas de séparation entre le patrimoine de l'entreprise individuelle et celui de l’entrepreneur lui-même (on parle d’entrepreneur individuel).

En 2009, 75 % des créateurs d'entreprise ont choisi d'exercer leur activité en entreprise individuelle dont 75 % sous le régime de l'auto-entreprise.
Cette forme juridique est à conseiller lorsque les risques de l'activité sont peu importants et les investissements limités.
L'entrepreneur est indéfiniment responsable des dettes professionnelles sur l'ensemble de son patrimoine personnel. Le choix du régime matrimonial peut donc s'avérer important.

L'entreprise individuelle se caractérise par sa simplicité de constitution. L'entrepreneur déclare son entreprise auprès de la chambre de commerce ou d'industrie ou de la chambre de métiers et de l'artisanat selon que son activité est commerciale ou artisanale, ou effectue une déclaration à l'Urssaf lorsque l'activité envisagée est libérale.

Principaux avantages
Simplicité de constitution.
Simplicité de fonctionnement, liberté d'action du chef d'entreprise.

Principaux inconvénients
Responsabilité totale et indéfinie (possibilité de protéger ses biens fonciers bâtis ou non bâtis des poursuites de créanciers, dès lors qu'ils ne sont pas affectés à son activité professionnelle).
Système d'imposition (impôt sur le revenu) limitant les capacités d'autofinancement de l'entreprise en développement.

vendredi 5 mars 2010

L’étude de marché

L’étude de marché est une opération capitale pour le marketing. Elle permet de connaître l’environnement de travail du marketing.
Connaître un marché, c’est analyser les différentes opérations qui le caractérisent et cela à travers 4 questions, qui sont les 4 « O » :
- Objet d’achat.
- Objectif d’achat.
- Organisation d’achat.
- Opération de l’organisation d’achat.
1 – Qu’est-ce que l’étude de marché ?
L’objectif fondamental de l’étude de marché est de limiter les risques dans la prise de décision.
Elle utilise toutes les techniques : statistiques, économie, juridiques, sociologie…
Elle dresse un tableau exhaustif d’une situation.
Elle reflète l’état de la démarche, de l’offre concurrentielle.
Elle aboutit à un programme opérationnel avec des actions à mener.
Elle concerne tous les secteurs.
Elle peut être globale et s’intéresser à une activité macro-économique.
Elle peut être plus spécifique et s’intéresser à une opération limitée (étude de l’impact d’un produit).
L’étude de marché est désormais un instrument indispensable pour le responsable marketing qui ne peut agir sans connaître tous les paramètres qui animent le marché.

samedi 27 février 2010

Les coûts

L’accumulation de charges sur un produit détermine le coût.
Le coût de ce produit, selon le stade d’élaboration du produit, divers coûts peuvent être déterminés : coût d’achat, de production et coût de revient (distribution incluse).
Le terme coût s’applique aux produits mais aussi à toute chose, désignée pour laquelle, il est jugé utile d’attribuer les charges et d’en faire le total.
La différence entre le prix de vente d’un produit et son coût de revient nous donne le Résultat Analytique.
Au niveau comptable, un coût est l’ensemble de charges, correspondant à un élément défini au sein d’un réseau comptable. Et il a trois caractéristiques : Le champ d’application, son contenu, et le moment de calcul.
Le champ d’application :
Le calcul d’un coût ne concerne pas que les produits, on peut calculer les coûts par :
- Fonction de l’entreprise (production, distribution, administration…).
- Moyen d’exploitation (magasin, usine, atelier …).
- Activité d’exploitation (on peut calculer par famille de produits).
- Responsabilité : ensemble de charges dont on peut attribuer la responsabilité à une personne (directeur, chef d’atelier de service …).

Le contenu du coût :

Pour une période donnée, un coût peut être calculé soit en y incorporant toutes les charges de la comptabilité générale, avec ou sans ajustement, soient en y incorporant une partie de ces charges.
Dans le premier cas on parle du coût complet et dans le second, du coût partiel.
Le coût complet traditionnel (comptable) : est un coût qui incorpore toutes les charges de la comptabilité générale sans modifications.
Le coût complet économique c’est un coût qui incorpore toutes les mêmes charges de la comptabilité générale, mais après ajustement de certaines d’elles ou ajout en vue d’une meilleur expression économique.
Le coût partiel est obtenu en incorporant une partie des charges il peut s’agir donc d’un coût direct suivant le type de charges qu’il recouvre.
Le moment du calcul :
Par rapport à la période considérée, le calcul des coûts peut être effectué :
_A priori : il est effectués antérieurement aux faits qu’il engendre, il s’agit du coût (prévisionnel) préétablit.
_A posteriori : il porte sur les charges déjà enregistrées, et génère des coûts constatés ou historiques (coût réel).

mercredi 24 février 2010

Les oligopoles non coopératifs

De nombreux oligopoles non coopératifs existent dans divers domaines :
Les NTIC
La construction d’automobile
Les grands travaux
Un point commun : L’interdépendance des actions des entreprises exerçant sur un marché oligopolistique.
Généralement on retient deux hypothèses de la concurrence pure et parfaite dans le cadre de la concurrence oligopolistique :
Homogénéité du bien : les entreprises produisent toutes le même bien.
Transparence : il y a information parfaite

Les deux autres hypothèses
du modèle de concurrence pure et parfaite ne sont plus vérifiées dans le cadre de l’oligopole :
Atomicité : les entreprises sont peu nombreuses de sorte qu’elle peuvent exercer un pouvoir de marché et fixer un prix supérieur au coût marginal ou une quantité inférieure à la quantité d’équilibre concurrentiel.
Libre- entrée : les entreprises sont en nombre fixé, aucune autre entreprise ne peut entrer sur le marché.
Plusieurs auteurs ont essayé d’expliquer le fonctionnement de l’oligopole non coopératif dont notamment :
Cournot (1838) / Bertrand (1883) / Stackelberg (1934)
Cournot s’est intéressé à la situation de duopole :
Dans une telle situation chaque entreprise doit supporter un coût de production supposé être identique pour les deux firmes . Compte tenu de ce coût, les deux entreprises doivent choisir simultanément la quantité de bien qu’elles veulent produire, tout en tenant compte de la quantité que l’entreprise concurrente va produire.

Chaque entreprise va envisager tous les niveaux de production que sa concurrente peut adopter et calculer pour chacun de ces niveaux, la quantité de bien qui maximise son profit. Ainsi chaque entreprise fait face à une « demande résiduelle », c’est-à-dire à la demande de bien restant après soustraction de la demande satisfaite par l’entreprise concurrente.

Face à cette demande résiduelle, l’entreprise est en situation de monopole. Rechercher l’optimum dans ces conditions c’est égaliser la recette marginale au coût marginal.
Cournot suppose que chaque entreprise puisse changer rapidement à court terme les quantités à produire. Or selon Bertrand cela est impossible.
- Bertrand considère que les entreprises peuvent agir plus facilement à court terme
Sur les prix que sur les quantités. Les décisions des entreprises portent rapidement sur les prix ( il suffit de modifier les étiquettes des produits ).
Dans ces conditions la concurrence entre les membres de l’oligopole s’exprimera à travers les prix (la bataille des prix).
- Stakelberg propose un autre modèle de l’oligopole : ce modèle envisage la possibilité que l’une des deux entreprises puisse avoir une position dominante,par exemple pour des raisons historiques. Ainsi la firme « leader » peut prendre sa décision de production avant l’entreprise « suiveuse » et prendre en compte la réaction de celle-ci dans son calcul voire sa stratégie.

samedi 20 février 2010

Les oligopoles coopératifs et cartels

Définition :

Un marché en oligopole est un marché où opère un petit nombre d’entreprises, c'est-à-dire un nombre inférieur à celui des entreprises en concurrence pure et parfaite.
L’oligopole se situe entre les deux structures de marché étudiées précédemment : La concurrence pure et parfaite et le monopole.
La situation de l’oligopole peut être variable :
Deux producteurs (duopole comme ITTISSALAT AL MAGHRIB et MEDITEL).
Plusieurs producteurs (oligopole comme les constructeurs d’automobiles).
Au niveau des oligopoles, on rencontre deux catégories d’oligopoles

Les oligopoles coopératifs et cartels

Les trois modèles exposés précédemment n’expliquent pas suffisamment les comportements des membres de l’oligopole. C’est la raison pour laquelle on opte pour l’hypothèse d’un comportement commun de détermination des prix.
L’intérêt d’une telle entente est d’obtenir un profit, collectif ou individuel, plus élevé. Au lieu de se livrer une concurrence sauvage menant à une réduction du profit, les entreprises peuvent s’entendre pour fixer le prix au niveau du prix de monopole, réduire la quantité produite à celle du monopole et se partager le profit ainsi dégagé.

L’intérêt pour des entreprises de s’entendre et de former un cartel se résume ainsi : il faut qu’elles puissent en attendre des gains.
Cependant les entreprises ne peuvent augmenter les prix si :
La demande est très élastique. Toute hausse des prix peut se traduire par une importante réduction de la demande ce qui se traduirait par une baisse du profit.
Il existe une concurrence crédible.
Si le cartel ou l’entente est découvert, il pourrait être sanctionné par les gouvernements car les ententes sont en principe interdites.
Même en cas d’entente, selon certains chercheurs, ces ententes ne peuvent durer longtemps, car certaines entreprises peuvent ne plus respecter les accords convenus.

mercredi 17 février 2010

L’entreprise et l’augmentation de l’efficacité de la firme.

Deux méthodes pour augmenter l’efficacité productive de l’entreprise :
-Economies d’échelle
-Spécialisation et rationalité limitée
a- Le rôle des économies d’échelle
L’une des raisons pour lesquelles des individus se regroupent pour produire ensemble plutôt que séparément et que cela leur permet d’exploiter des économies d’échelle (et de taille).
L’importance de ces économies peut expliquer celle de l’entreprise.
Il est possible de réaliser des économies d’échelle lorsque le coût de production d’une unité de bien décroît avec le nombre d’unités produites.
Facteurs explicatifs :
L’utilisation d’un grand nombre d’unités peut permettre l’utilisation de techniques plus efficaces.
( Ex. : Utilisation de machines plus spécialisées et plus efficaces.)
Partage de fonctions d’encadrement comme la gestin du personnel ou le marketing ou encore la distribution.
(Ex. : Une entreprise deux fois plus grande qu’une autre, n’a pas besoin d’un service du personnel deux fois plus grand.)
Economies d’échelle provenant des baisses de coûts d’exploitation lorsqu’une entreprise produit un plus grand nombre d’unités.
( Ex. : Achats groupés de matières premières permettant de les payer moins chers.)
Les coûts fixes de mise en place rendent le coût moyen plus faible lorsqu’ils sont répartis sur un plus grand nombre d’unités produites.
Economies d’échelle liées à la répartition des risques lorsque l’entreprise est grande.
(Ex. : Plus l’entreprise a des machines, plus elle peut faire face à une panne probable.)

l'Economie d’échelle et des économies d’échelle : Les économies d’échelle ne sont pas illimitées (Risque d’émergence de nouveaux coûts fixes nécessités par l’augmentation de le production) et (Risque de rigidité des structures d’une entreprise trop grande) –cf. la fable de Lafontaine « le chaîne et le roseau »

b- Spécialisation et rationalité limitée :

Dans le modèle néo-classique, les agents économiques sont censés être de parfaits calculateurs hypothèse. Légitime, quand il s’agit de maximiser une fonction simple. En revanche, en situation complexe c'est-à-dire lorsque les agents économiques rencontrent des problèmes complexes, non seulement la maîtrise de l’information devient complexe, mais les actions alternatives deviennent multiples et difficile à maîtriser, malgré l’utilisation de certaines techniques (ex. la RO, la méthode PERT, les outils d’aide à la décision).

Par conséquent, il est plus raisonnable de supposer que la capacité des agents économiques de maîtriser et traiter l’information est limitée. Aussi faut-il parler de rationalité limitée.
Cependant, l’entreprise peut repousser la limite de la rationalité de différentes manières :
1er moyen que peut utiliser un individu dans l’entreprise pour simplifier son problème décisionnel est la culture d’entreprise.

La culture d’entreprise regroupe les croyances, les valeurs que l’entreprise a développé au fur et à mesure de son histoire, auxquelles chaque individu dans l’entreprise peut se référer pour guider son expérience.

La culture d’entreprise peut constituer un cadre de repères et de pratiques auxquels l’individu peut se référer pour prendre ses décisions.

Economies d’échelle